Le sport, sacrifié sur l’autel des dogmes financiers ?

Au même titre que toute activité culturelle, le sport est essentiel pour le bien être du corps et de l’esprit ainsi que dans le maintien des liens sociaux.

A Servon, les pratiquants doivent composer avec des équipements vétustes, n’ayant reçu aucune rénovation ou presque.

Sols en fin de vie, fuites d’eau, éclairage insuffisant, ventilation insuffisante, isolation perfectible, vestiaires humides, sanitaires déplorables, … autant dire que les conditions de pratique de certains sports sont loin d’être optimales.

Depuis de nombreuses années, les associations réclament de meilleures conditions de pratique et d’accueil. 

Certaines choses prennent forme, mais à pas de tortue et l’investissement longtemps absent n’est ciblé que pour des structures mono activité.

Ainsi, n’ayant aucun autre sport sur herbe créé depuis sa construction, le terrain synthétique n’est utilisé que par la section foot. 

Le nouveau hall couvert de tennis n’a été lui conçu que pour ce sport. Tant mieux pour eux, mais le déséquilibre et les rancœurs se font sentir au vu d’un budget dépassant le million d’euros chacun.

Les boulistes réclament leur espace couvert depuis tant de temps. Peut-être l’auront-ils à la faveur d’un calendrier électoral opportuniste…

Le basket doit saturer de voir ses jeunes se râper le corps sur un sol hors d’âge.

Le Hand a disparu, les tables de ping-pong sont immobiles, le roller fait ce qu’il peut pour ne pas se blesser chaque semaine dans les poutres et équerres métalliques, le Dojo, doublement trop petit pour le nombre de pratiquants aux diverses activités.

Le retard pris est énorme et l’on peut s’interroger sur la façon dont les élus de la majorité pensent garantir un accès digne à un nombre grandissant de Servonnai.ses.

Article tiré du n°2 de « L’écho du collectif », à retrouver ici