Retour sur les deux derniers conseils municipaux du 20 janvier et 17 février

Lors de ces conseils municipaux, les élus de Servon Ensemble sont intervenus sur plusieurs sujets.

– Nous sommes tout d’abord intervenus dans le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) en regrettant que les questions environnementales soient reléguées au second plan. Nous avons réaffirmé à cette occasion que la future zone d’activité PAPB2 va à l’encontre des engagements communautaires du Plan climat-air-énergie territorial. Un tel projet, en plus d’artificialiser 30ha de terres agricoles, amènera de fait une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, et saturera les réseaux routiers
– Nous avons regretté également l’augmentation des dépenses d’investissement qui atteignent plus de 4 millions, soit 2 millions d’euros de plus qu’en 2019 et 2020, des années de forts investissements. Les deux derniers budgets ne sont équilibrés que par de gros emprunts (près de 900 000€ pour 2021) alors que d’autres choix économiques et environnementaux pouvaient être faits. Les marges de manœuvre pour les investissements dans des projets qui prennent réellement en compte les questions environnementales risquent malheureusement d’être réduites dans les années à venir.
– Sur le SMICTOM (gestion des déchets) nous faisons le constat d’une augmentation régulière du cout (direct et indirect) de la collecte des déchets pour l’usager. Ces augmentations s’accompagnent parallèlement d’un investissement croissant des usagers : tri, apport volontaire, réduction de la fréquence des collectes.
La tarification incitative de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOMi) sous des apparences très positives cache aussi des impacts négatifs importants. Nous nous interrogeons en particulier sur les suivants :
  • L’insertion de la technologie dans la gestion de la collecte qui entraine une comptabilité des levées et une gestion informatique d’un cout non négligeable,
  • Une augmentation de déchets « sauvages » est constatée par toutes les collectivités. Malgré la communication largement pratiquée pour responsabiliser les usagers ces pratiques demeurent et demeureront puisque tout cela se révèle très difficile à contrôler,
  • Une augmentation des brulages à l’air libre de déchets divers entrainant un transfert de pollution vers l’environnement atmosphérique.

Nous pensons que ces points mériteraient d’être mieux évalués et que des optimisations puissent être discutées notamment sur la part incitative ou sur la mise en place de points d’apport libre d’ordures ménagères par exemple.

Par ailleurs, d’autres actions pourraient être menées comme par exemple la mise en place de composteurs collectifs ou l’incitation à boire l’eau du robinet (des carafes en verre pourraient être distribuées aux Servonnais pour favoriser la consommation d’eau du robinet, comme cela a été fait par Eau du Bassin Rennais).