Lors du conseil municipal du 16 septembre s’est prononcé favorablement, à la majorité des voix et avec quatre voix contre, l’utilité d’ouvrir à l’urbanisation à vocation d’habitat, une zone dans le domaine du Gué, une autre au Nord de la Gare et au nord du quartier du Vallon. Aussi sur les perspectives futures pour la création ou la relocalisation d’activités sur le secteur Gare Sud. « Le développement d’activités dans le respect du Schémé de Cohérence Territoriale de Rennes SCOT constituerait une opportunité certaine à la dynamisation du pôle de la halte ferroviaire et au renforcement des mobilités alternatives et collectives », affirme Melaine Morin, le maire.
À ce sujet, la minorité pense « qu’il est peut-être temps de faire une pause dans l’urbanisation alors que les services et infrastructures ne suivent pas toujours. Le nombre de constructions va au-delà des prévisions démographiques d’ici à 2030. Il est encore temps de prendre le temps et d’éviter à nouveau de consommer des surfaces naturelles et agricoles. Personne ne souhaite voir Servon se transformer en ville-dortoir : nous devons penser la vie dans la ville. »
Le maire évoque alors « la perte d’effectif dans les écoles, loin de la notion de cité-dortoir, et l’évolution programmée des équipements ainsi que la réalisation pondérée du programme Servon 2030 ».
Un auditeur de l’assemblée, en fin de conseil, interroge sur « l’opportunité de créer un terrain de sport synthétique comparant confort, coût financier et environnemental entre terrain herbé ou synthétique. » Le maire affirme que « ce projet répond à une demande du groupe qui a élaboré un projet global sur le complexe sportif. »
© Ouest France – Article du 22/09/2020